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Ce que mon roman préféré m’a appris sur la vie et sur l’écriture

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mon roman préféré

Il y a des romans qui vous plaisent. Et puis, il y a ceux qui vous transforment. Ceux que vous refermez en vous disant : “D’accord. Je ne suis plus tout à fait la même personne qu’il y a deux jours.” Mon roman préféré fait partie de cette dernière catégorie. Je l’ai relu au moins dix fois. Et je n’en ai toujours pas fini avec lui.

Ce roman-là ne m’a pas seulement fait pleurer (même en public, la honte). Il m’a donné envie d’écrire. Mieux : il m’a appris comment vivre et comment écrire, en douce, entre les lignes.


💥 Le choc de la première lecture

Je ne cherchais rien de spécial. J’étais juste dans une librairie, en mode flânerie molle. Et puis il était là. Discret. Pas de couverture flamboyante, pas de bandeau racoleur. Mais un titre étrange. Et un résumé qui m’a fait sourire.

Je me suis dit : juste les deux premières pages. Spoiler : j’ai lu la moitié du livre debout. J’ai quitté la librairie avec un exemplaire sous le bras, fébrile comme si j’avais volé un secret.

Ce n’était pas une histoire haletante. Pas de meurtres, pas de créatures magiques. Juste des gens ordinaires, un peu cabossés. Mais mon Dieu… que c’était beau. Juste. Vrai.


📚 Ce qu’il m’a appris sur la vie

1. La vie intérieure, c’est aussi intense qu’un roman d’aventure
On n’a pas tous besoin de partir au bout du monde pour vivre des tempêtes. Ce roman m’a montré que les dilemmes minuscules – une lettre non envoyée, un silence pendant un dîner – peuvent avoir autant d’impact qu’un dragon qui débarque dans un village.
Il m’a appris que les vraies batailles se jouent souvent dans le regard, dans la retenue, dans ce qu’on ne dit pas. Et que c’est là, souvent, que ça fait le plus mal… et le plus de bien aussi.

2. Les personnages imparfaits sont les plus précieux
Personne n’est héroïque dans ce livre. Personne n’est odieux non plus. Les personnages font ce qu’ils peuvent avec ce qu’ils ont. Comme nous tous.
C’était la première fois que je lisais un roman où je me disais : tiens, cette femme un peu bougonne qui cache son mal-être avec du sarcasme, c’est un peu moi. Et que ce soit acceptable. Mieux : touchant.

3. L’humour peut sauver (même au fond du trou)
L’auteur n’épargne pas ses personnages. Il leur balance des chagrins, des maladresses, des hontes cuisantes. Et pourtant, on rit. Pas parce que c’est ridicule. Parce que c’est vrai. Et que l’humour est souvent la seule chose qui nous reste quand tout s’effondre.


✍️ Ce qu’il m’a appris sur l’écriture

1. Le style n’est pas un costume de scène
Avant, je pensais qu’un écrivain devait écrire “joliment”. Des métaphores à la pelle, des tournures brillantes. Mais ce roman, non. Il écrit comme on parle à un ami proche. Avec précision, mais sans clinquant.
Et c’est là que j’ai compris : le style, ce n’est pas faire le malin. C’est oser la sincérité.

2. L’ordre importe moins que l’émotion
Ce livre n’est pas structuré de façon rigide. Il avance par à-coups, par associations, comme une mémoire en vrac. Et pourtant, ça coule.
Moi qui culpabilisais de ne jamais écrire dans l’ordre (chapitre 3 avant le 2, fin avant le début), j’ai été rassurée. Ce qui compte, c’est de rester fidèle à l’émotion. Le reste, on le range plus tard.

3. Les détails font toute la différence
Je me souviens d’un passage banal : un personnage découpe une orange. Mais la manière dont c’est raconté… la lumière sur la peau, le silence dans la pièce, la tension dans ses doigts… j’en ai eu des frissons.
Depuis, j’essaie de voir ces moments dans mon écriture. Pas juste raconter ce qui se passe, mais ce que ça fait. À celui qui agit. Et à celui qui lit.


🔄 Et moi, dans tout ça ?

Ce roman ne m’a pas transformé·e d’un coup. Mais il m’a donné des clés. Il m’a soufflé que je pouvais écrire, même si je ne me sentais pas “légitime”. Que je pouvais dire l’intime sans rougir. Que je pouvais parler de choses “banales” et toucher quand même.
Il m’a aussi appris que je pouvais prendre mon temps. Que parfois, un seul paragraphe bien senti vaut un chapitre entier. Et qu’il faut parfois écrire d’abord pour soi, et tant mieux si ça parle aux autres.


🎁 En conclusion

Ce roman m’a appris à vivre avec plus de douceur, et à écrire avec plus d’audace. À regarder les autres (et moi-même) avec un brin de tendresse en plus. Et à croire qu’on peut changer un peu le monde avec des mots bien choisis.
Et tu veux savoir quel est ce fameux roman ?
Je pourrais te le dire. Mais… je préfère que tu découvres le tien.

« Un livre qu’on aime est un miroir. On y retrouve toujours un morceau de soi. » – Anonyme, mais visiblement très sage.


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